Sécurité ou obsolescence programmée ?

Les véhicules modernes évoluent à une vitesse astronomique. Les progrès les plus notables concernent trois domaines : les écrans, les hybrides et la sécurité. Les deux premiers relèvent souvent du marketing, mais la sécurité reste le pilier essentiel. Aujourd’hui, les voitures sont plus sûres que jamais, ce qui a permis de réduire considérablement les accidents mortels. Par exemple, le réglage automatique des ceintures de sécurité en fonction de la morphologie est un progrès majeur.

Cependant, lorsqu’un accident survient, devons-nous jeter la voiture et en acheter une neuve ? Les fabricants le souhaitent. Pourtant, une voiture accidentée peut être restaurée, à condition que cela soit économiquement viable. Les assureurs préfèrent souvent radier des véhicules plutôt que payer les réparations, ce qui remplit nos champs et décharges de véhicules réparables. Cela gêne probablement les OEM, qui ne souhaitent pas vendre les outils (matériels ou logiciels) permettant de réparer ces véhicules.

Prenons l’exemple de Stellantis, et particulièrement du groupe FCA : les technologies utilisées rendent de plus en plus difficile la réutilisation ou la longévité des véhicules, surtout dans les entrée de gamme.

Qui est concerné ?

Prenons des modèles courants : FIAT 500, FIAT Panda et Lancia Y. Ces voitures très populaires en Europe sont soumises à une utilisation intensive – usage urbain familial, professionnel, etc. Les accidents sont fréquents, mais cela ne justifie pas une mise à la casse systématique. En plus, ces clients ne peuvent pas toujours se permettre une nouvelle voiture, surtout s’ils ne sont pas assurés. Pourtant, les fabricants refusent parfois la remise en circulation de véhicules réparés – une décision qui semble motivée par le profit, et non la sécurité ou l’environnement.

Problème

Les calculateurs ECU Magneti Marelli 11GF, présents dans les modèles hybrides 1.0 (comme la FIAT 500), enregistrent des erreurs permanentes lors de collisions, empêchant tout redémarrage (coupure du démarreur ou démarrage puis arrêt immédiat). Un DTC spécifique comme le P1947-68 (BSG désactivé suite à un crash) peut apparaître, même sans accident réel. Ce défaut concerne potentiellement 90 % des modèles d’entrée de gamme de FCA.

Solution

Grâce à l’outil de diagnostic AVDI et au logiciel Abrites Diagnostics for FIAT/Lancia/Alfa Romeo/Maserati (FCA), vous pouvez résoudre ces problèmes. Avec le câble CB019, vous accédez au réseau CAN interne, ce qui vous permet de supprimer les données de crash et de rétablir le fonctionnement des véhicules hybrides 1.0 (FIAT 500, Panda, Lancia Y). Cela aide vos clients, valorise votre expertise et contribue à la préservation de l’environnement en évitant le gaspillage inutile.
 

La fonction "Effacer les données de crash" est intégrée dans le logiciel de base AVDI. Découvrez tout ce que l'AVDI (Interface de Diagnostic Véhicule Abrites) peut faire.

Logiciel AVDI

Jusqu'à la semaine prochaine, essayez de vous amuser au travail :)

Alek